Sans surprise, Apple a présenté hier sa nouvelle gamme d’iPad intégrant un nouvel iPad mini et iPad Air, plus léger et plus fin. Ce dernier est la cinquième version de l’iPad, qui aura décidément suivi un régime minceur draconien depuis sa toute première itération.
L’iPad Air affiche 460 grammes sur la balance tandis que le tout premier, fort d’un embonpoint considérable, pesait 600 grammes (dans la moyenne des tablettes actuellement sur le marché). Même le format a subi un lifting. L’iPad Air se présente avec des bordures plus fines et se rapproche un peu du gabarit de l’iPad mini. Avec une épaisseur de 7,5 mm, l’iPad Air est 20 % moins épais que son prédécesseur. En plus de ces deux arguments de vente, Apple a voulu marquer le coup en dotant sa nouvelle tablette de la puce A7 64-bits, la même que sur l’iPhone 5S. Ce processeur permet à la tablette d’Apple d’afficher une plus grande puissance et une meilleure fluidité pour les jeux notamment. Mis à part ces quelques nouveauté, rien ne change vraiment par rapport à la version précédente. Pas de TouchID, pas de clavier solide comme sur les Surface de Microsoft… Une déception. Toutefois, le prix a été revu à la baisse de quelques euros : 489 euros au lieu de 509 euros pour l’iPad 4.
De l’autre côté, on retrouve un iPad mini embarquant désormais un écran Retina (haute définition de 2048 x 2536 pixels et gagnant au passage un peu de puissance et quelques grammes par la même occasion (Apple reste très discret sur les informations concernant les véritables performances de ses processeurs). Il pèse ainsi 330 grammes au lieu des 310 de l’ancien iPad mini. Même son prix gagne en volume : 399 dollars au lieu de 329 dollars pour l’ancienne version.
Apple semble ici manquer d’imagination… ou de volonté ! Un choix bien curieux lorsqu’on sait que le marché foisonne en ce moment d’offres toutes aussi alléchantes les une que les autres. La firme de Cupertino s’en remet peut-être aux dernières études qui démontrent que le marché des tablettes est en train de supplanter celui des PC. Or, face à une concurrence agressive portée par des fabricants tels que Samsung, LG, Lenovo, etc., Apple risque vite de déchanter, mais reverrait peut-être sa stratégie en offrant à l’avenir des produits plus “originaux” pour essayer de tirer le marché vers le haut. Difficile donc d’être d’accord avec Tim Cook lorsqu’il conclut son discours en qualifiant ces nouveaux iPad de “produits incroyables [et de] superbes exemples du type d’innovations que seul Apple peut offrir.”
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